2 IM et une Crème Brûlée (de trop)

L’Alpsman – 8st June 2018 & IM Nice 30th June 2018

Race Reporters: Antoine

 

Cette année j’ai eu la chance de faire deux IM, en l’espace de 16 jours, je vais essayer de raconter cette aventure ici.
Avant tout le triathlon est peut-être un sport individuel mais on ne réussit pas seul.

Alors un grand merci à ma déesse qui a accepté que je tente cette aventure et qui m’a supporté pendant toute la préparation ; déjà que je peux être chiant naturellement alors en période de préparation…
Aux différents coachs (pour nager vite, il faut savoir nager lentement, la nat’ c’est comme les maths, il faut être fainéant mais intelligent, de la couture pas des bûcherons, le vélo en hiver : il faut mouliner…)
A tous ceux avec qui j’ai eu occasions de courir ou rouler, nager, faire du ski de fond !  Les boost de la Villette, les Expat, Max, Pat, Will, Caro !
A Julien pour sa remarque pertinente entre la 4ème et la 5ème bière un soir de Social Event : La grosse différence entre un half et un full c’est qu’il faut manger !
Mes parents pour m’avoir hébergé et fait des pâtes pendant les week-ends vélo de préparation.

La grand mère de Max pour ces petits plats à Manton.
A tous les encouragements que j’ai reçu avant  et pendant les courses, c’est une grosse source de motivation.

Et tous ceux que j’oublie mais qui m’ont inspiré dans cette aventure.

Et évidement, un grand bravo à tous les bénévoles sans qui ces courses ne seraient pas possible.

A toi lecteur insomniaque qui a le courage de lire ma prose !

Et sinon les courses ?

La première, L’Alpsman, une jeune épreuve inspirée du Northman (le bateau, les deux finishs) :
Natation (nat)  dans le lac d’Annecy, vélo dans les Beauges et la course a pied (cap)  autour de St Jorioz.
Un tri XXL avec un vélo difficile qui a la particularité d’avoir deux finish :

Après la nat, le vélo et 25km de cap (3 tours), il y a une cloche. Les concurrents qui arrivent à cette cloche en moins de 12h,  peuvent finir les 17km du marathon par un Trail jusqu’au Semonz pour gagner le titre de « Top Finisher »

Sinon ils finissent leur marathon au bord du lac  (2 tours de plus) pour une médaille de « Lac Finisher ».

Après 6 mois d’une préparation intense, mais pas très planifiée, je me retrouve à embarquer sur le « Libellule » à 4h30. Je réalise mon premier podium de la journée pour la visite des toilettes du bateau.
Puis cela ce remplit de mecs (et quelques femmes) en combinaisons, je bla bla un peu avec les gars du PSC pour faire baisser la pression et échange quelques blagues avec Kévin.

Le Libellule longe le parcours nat, une suite de bouées 1 à 15.
Un petit tour sur le toit du bateau, le jour se lève, les premiers concurrents se mettent à l’eau, je me sens partagé entre l’appréhension : une seule chambre à air, c’est pas un peu juste, et l’excitation : Si je plonge du toit du bateau, est-ce que je serais disqualifié ?

Il est temps, le départ se fait dans l’eau entre deux bouées, c’est  tranquille car il y a de la place, et pendant la première moitié je trouve des pieds avec une vitesse confortable à drafter. Il y a un groupe a environ 50m devant, je vois un nageur s’échapper de notre groupe pour les rejoindre, j’essaye de le suivre mais trop rapide. Cela me frustre un peu, ça me motivera pour finir la nat.

Beaucoup de monde sur la plage malgré  l’heure matinal, c’est génial tous ces encouragements. Je fais une T1 comme d’habitude, plutôt lente pour un M mais comme c’est un XXL elle est plutôt rapide.
Je ne suis pas monté sur mon vélo, qu’une fusée me double à 30km/h, comment le mec peut déjà être aussi rapide avec 10m  d’élan ? J’ai l’habitude de me faire (beaucoup) doubler au début du vélo mais là je suis impressionné.
Le début du vélo me rassure vite, je perds des places comme d’habitude… mais tout le monde a l’air assez cool, nous savons que la journée va être longue. J’apprécie particulièrement la montée du Semnoz. Aujourd’hui je suis en forme. Pendant ma préparation, j’arrivai ici avec 100 km et 2000 m de d+ dans les jambes.
Je me fais doubler par le premier de l’année dernière.

J’ai une envie de le rattraper pour lui expliquer que sans mon amour immodéré pour les crèmes brûlées, il ne serait que deuxième mais je reste sagement sur ma selle à mouliner.

Arrivé au sommet du Semnoz tout va bien, il fait un peu frais mais les manchettes suffisent, j’attaque la descente avec un peu trop d’envie, je double deux concurrents, ça me motive encore plus. Là la route est détrempé, et à certains endroits il y a une « tranchée » de 5 cm au milieu à cause des travaux, mais ça ne me dérange pas. J’ai fait mes repérages. Puis le parcours passe sur une route que je n’ai jamais  pu prendre rapidement car il y avait une course automobile pendant mes reconnaissances. Un peu de brouillard et je commence à avoir de la buée sur les lunettes, j’enchaîne les courbes avec toujours autant de plaisir, je double une voiture, mais je n’arrive pas à la distancer. Un premier avertissement : après une épingle je déborde le milieu de la route, mais bon c’est une course !

Je continue à appuyer surtout que je vois un autre concurrent devant moi… et évidemment sur un virage un peu technique je me rate complètement.
Freinage beaucoup trop tardif – je sors de la route, puis sur l’herbe, puis dans le ruisseau.

Le vélo tombe dans le ruisseau, je tape mon plexus sur la potence et fais une roulade avec  lui dans les cailloux et la boue.

Comme un sentiment de déjà vu, mais la dernière fois c’était en snowboard.

Je me relève un peu choqué, je récupère mon vélo que je remonte sur la route, la voiture qui me suivait stoppe. Ça va monsieur ?

Oui je ne n’ai rien, il peut repartir. Mais les roues du vélo ne tournent plus… course terminé, je vais devoir marcher jusqu’au prochain ravito et jamais je n’écrirais ce race report :’(

C’est entièrement de ma faute, je marche avec le vélo jusqu’à l’intérieur du virage.

Des concurrents passent (vite et en restant sur la route),  t’es tombé ? Non je fais du trial pacque le parcours vélo et trop facile.

Je constate les dégâts, ce n’est que la boue qui empêche les roues de tourner, la roue avant et légèrement voilée mais rien de trop grave. Les dieux du tri sont avec moi aujourd’hui ! (Merci Stéphane !!!) Malgré la cabriole que viens de me mettre je peux continuer ! Je repars et je manque de ressortir de la route au virage suivant : il y avait encore de la boue sur les jantes. Un concurrent me fait remarquer qu’on est à 40km, et que le vélo de route c’est mieux sur la route.

Je continue, e joue sur le réglage du pivot du frein avant pendant le reste de la course pour que la roue ne frotte pas dans les montées.

Le reste du vélo sera moins agité, les deux passages du Col des Prés sont difficiles, mais j’ai la chance de connaître cette partie du parcours et je vois bien que les autres concurrents souffrent aussi. C’est raide et le soleil commence à taper.

Magie de Strava, mon GPS me signale que patlapatate est passé ici et qu’il était beaucoup plus rapide.

La fin du vélo est très dur, il commence à faire chaud, j’ai suivi un groupe qui était plus fort que moi, et je le paye, une remarque anodine me fait beaucoup de bien : c’est la dernière montée !

 

Plus que des descentes sur St.Jorioz mon GPS s’éteint faute de batterie, et moi je doute un peu sur mon reste de batterie pour courir, enfin pour faire les 25km jusqu’à la cloche.

Arrivé à la transition, je prends un peu de temps pour me changer, je demande à un bénévole si ça lui dit un marathon là maintenant tout de suite en relais ? Il répond  avec justesse que je le regretterais.

C’est parti pour la cap, trois tours au bord du lac d’Annecy.

Je fais mon premier km, passe à côté de la cloche : grosse ambiance, le speaker qui crie et oui le premier et juste derrière moi, en train de finir ses 25km avant d’attaquer le Semnoz, je pense l’attendre pour lui expliquer que sans les crèmes brûlée…mais je continue à courir.

J’ai l’impression que tous les concurrents sont très cool, je croise Tristan pas si fatigué que ça.

Fin du premier tour tranquille, après un rapide calcul, ça devrait être bon pour le Semnoz, pas de joie précipité mais ça fait plaisir, je crois même que j’accélère.  Quelque part entre pas très vite et pas vite.

Les trois tours passent, je croise Kevin sur mon dernier, il me dit bravo pour le Semnoz, il a pas l’air trop fatigué non plus. Finalement il est tranquille le vélo.

Arrive le moment de la cloche, gros plaisir, quelques photos, un bout de fromage pour casser le goût de sucrée.

Quelques bisous à ma supportrice favorite et ça repart.

Je pars en courant pour la montée, je me dis que je vais reprendre quelques places, après un kilomètre le bitume laisse place à la boue et au sentier.

Curieusement on a envie que le chemin monte et bah non ça descend, ça remonte puis c’est vallonné.

Le trail est en sous bois, je ne vois pas le sommet que c’est long, une micro fraîcheur et j’essaye de relancer sur les partis roulante. Ce sera ma dernière erreur, je suis crevé et je le paye comme sur la fin du vélo, je suis complètement ko, je n’ai plus aucune batterie, je fini en marchant très lentement.

Je suis tellement fatigué que ne me souviens plus de cette partie, je me réveille au resto avec ma déesse, une fondue et ma médaille de finisher.

Est-ce que j’ai vraiment fini ?

J’avoue la fin est dure, mais comme je sais que je finirai, même en allant aussi vite que Chmou en natation. Je savoure mon train de sénateur et je fais mon deuxième podium de la journée avec une quantité record de Tomme de Savoie mangée au ravito.

Enfin c’est la sortie du sous bois, on voit le sommet et l’arrivée, c’est le dernier kilomètre. Une vrai libération. Ma déesse m’attend sur la route c’est elle qui fera les derniers 500 m avec moi. (Un accompagnateur est autorisé pendant le trail)

Il fait encore jour, la vue en haut du Semnoz est toujours aussi magnifique, on voit le Mont Blanc, ça donne envie de faire l’UTMB…

Je suis très heureux d’avoir fini mon premier IM (pardon XXL) !

 

Une épreuve que j’ai adorée, oui c’est (très) dur, surtout le vélo, mais vraiment magique.

 

 

Nice,

15 jours plus tard. J’ai fait un peu de natation le week-end entre les deux  pour récupérer : impossible de résister à une course dans le bassin de la Villette, surtout quand tu habites à côté !

IM France Nice est un « label » IM, à l’américaine !!!  Un peu commercial, mais une très bonne organisation. Les personnes qui te suivent sur le site web savent mieux que toi où tu es ! (« hé tu as fait pipi au 34.7eme km » – «  bah, comment tu le sais ?..»)

 

Le triathlon est vraiment trop easy, je suis trop facile en nat on dirait un dauphin, en vélo j’ai l’impression d’être à moto, je vais attaquer la cap pour le record du monde et là le réveil sonne.

Il est 3h, j’ai pas faim, (même pas pour une crème brûlée) et il va falloir manger avant de partir à Nice.

Dernier préparatif, gonflage, élastique sur les chaussures,  je prends mon temps et me dirige vers le départ, la mer est très calme.

Le jour se lève et on a droit au speaker qui nous casse les oreilles qui met l’ambiance, beaucoup de spectateurs.

Je me place proche de la ligne de départ, j’aimerai passer sous la barre de 1 heure en nat.

J’ai fait 1h et 20 sécondes à l’Alpsman, avec de l’eau salée ça me semble possible.

Ça me fait très plaisir de voir Benjamin qui passe par là pour un IM sans pression, et qui me félicite pour l’Alpsman.

Les pros partent, l’eau est à 23.2, ils sont sans combi. Puis c’est  notre départ, le rolling start c’est vraiment le bonheur. Le premier km se passe super bien, un tout petit peu secoué à la première bouée, mais rien que d’imaginer la même bouée avec un mass start de 2000 concurrents, je me dis que c’est cool !!!

L’eau est très claire, je drafte des pieds sans trop de problème. Puis après le deuxième virage, à environ 1.5km depuis le départ, mes avant bras deviennent lourd, de plus en plus lourd, je suis fatigué, mais ce n’est pas comme cela la fatigue d’habitude ?

Et puis ce sont mes coudes qui deviennent lourd, je comprends que la combi a un problème, elle fuie? Le sel peut être ? Je fais un plis sur les poignets et je repars, c’est pire, les coudes font deux grosses poches d’eau. Même les épaules commencent à être lourd.

Je tire les avant bras au max, la combi est complètement détendue, ça me rappelle le t-shirt de la swim race, je m’applique le plus possible mais ça va être long comme fin de nat, je fais 500m de plus, mais maintenant les épaules  sont gonflés d’eau, je ne vais pas abandonner ma combi dans l’océan, la méditerranée est déjà si polluée. Je bricole tous ce que je peux, mais dès que je nage, il y a de plus en plus d’eau dans les épaules. J’avise un canoë, je m’accroche.

Moi :Bonjour, L’abandon de combi c’est disqualification ?

Canoë : Euh, je sais pas !

Moi : Ma combi est déchirée, les épaules sont remplis d’eau je vais me noyer si je continue de nager avec.

Moi : Regard du chat dans Shrek.

Canoé :euh, vous pouvez me la laisser…

Moi : ok. (spéciale dédicace à Marie:-)

J’enlève ma combi dans l’eau, je la lui laisse et je finis en tri fonction.

Sortie de l’eau, je vois Cocotte et Vivin et dire que je trouvais qu’il y avait beaucoup de monde à l’Alpsman, là il y a des tribunes entières qui t’encouragent, c’est beau l’Amérique.

Transition 1, j’hésite pour les manchettes, je les prends, c’est parti pour un tour dans l’arrière pays Niçois.

Le début de vélo doit être le moment où je regrette les deux IM, mon corps me parle, tu te rappelles comment tu as fini il y a 15 jours, t’es sûr que tu veux remettre ça ?

Je me remonte le moral en me disant qu’ayant nagé moins vite que d’habitude je me ferai moins doubler à vélo.

Au bout de 20km, deux concurrents qui discutent se mettent juste devant moi au milieu de la route, je ne vois pas le cailloux, et bing un joli bruit de roue carbone qui passe sur une pierre.

Ca m’énerve, je les double, et dès que je suis devant, pshhhhhhhhhh, un joli de bruit d’une bonne crevaison. Clignotant, arrêt, je retourne le vélo, et très précautionneusement je change la chambre à air.

Il faut dire que j’ai pris une seule cartouche et une seule chambre à air.

Le pneu n’a rien, je regonfle d’un coup avec la cartouche et je repars, j’ai du perdre une quinzaine de minutes. Rien de grave, mais le vélo a un problème, il tape à chaque tour de roue, je  m’arrête à nouveau, je vérifie qu’aucun rayon n’est cassé. La roue est ok, mais il y a une hernie sur le dessus du pneu.

J’ai peur que la chambre a air soit pliée dans le pneu et qu’elle se perce ou qu’elle éclate. Je vais faire 160km avec cette épée de Damoclès, de plus le pneu avant rend la roue beaucoup moins stable et moins rassurant dans les décentes.

Bref le vélo se présente bien, je ne vais pas me plaindre, il  y a 15 jours je faisais une énorme chute et finalement je pouvais repartir, on ne peut pas toujours avoir de la chance.

Le reste du vélo se passe bien, je croise Cocotte qui m’annonce que Benji est devant et Chmou derrière. Je rattraperai Benji à une dizaine de km de l’arrivé.

Transition, 2, une grosse erreur : je laisse mon gps sur le vélo entre le soleil et la pluie, il ne survivra pas. Je vois Benji qui file, il fera le marathon en moins de 4h !

Comme à mon habitue pour la cap, Je commence très lentement. Le marathon est à deux salles deux ambiances :  l’aéroport, son calme et sa monotonie, la prom avec tous ces supporters/supportrices et son speaker en délire : YOU ARE AN … a non, encore 3/2/1 tours.

Puis c’est l’arrivée, une petite pensée pour tous les potes qui sont arrivés, qui courent encore, ou ceux qui sont à la croix rouge.

Enfin je vais pouvoir remanger des crèmes brûlées !

 

Partage d’expérience : Sans prétentions, mais si toi aussi tu veux faire 1, 2, n,  IM et que tu cherches des conseils :

Tu vas devenir chiant.

C’est une aventure qui se prépare avec ton entourage. Pendant 6 mois tu vas t’entraîner, donc moins de temps pour faire autre chose.Tu devras faire attention à ton sommeil, à ton alimentation. Tous cela a un impact sur ta vie mais aussi celle de tes proches.

Le plan d’entraînement.

D’une manière générale, au delà du plan d’entraînement, il faut toujours chercher à améliorer tes points faibles. (C’est pas de moi, ça vient de Guy Hemmerlin)

Pour moi c’était de perdre du poids (Ça compte beaucoup sur 4000D+ & pour la cap)

D’être meilleur en cap surtout après le vélo : les trails faits en hiver m’ont aidé à avoir l’habitude de courir (très) fatigué.

A toi de connaître tes points faibles et de savoir ce que tu peux investir pour les corriger, et quelles sont les domaines qui te seront nécessaires.

La préparation du parcours,

Cela dépend des personnes, mais pour moi cela m’a fait beaucoup de bien de pouvoir anticiper les difficultés du vélo sur l’Alpsman.

J’ai pu faire 4/5 week-ends sur le parcours.

A cause de la gréve SNCF je n’ai pu faire aucun repérage à Nice, sans regret mais j’ai perdu du temps et je n’ai pas vraiment profité de la beauté de la région.

 

Prendre son temps

Pour l’Alpsman, je conseillerais de commencer par faire le L de d’Alpes d’Huez (j’en ai fait 2 les deux dernières années) puis de faire Alpsman la saison suivante.

 

Les supporters.

Surtout pendant le marathon avoir tes proches, tes potes qui te soutiennent cela fait beaucoup de bien. Ça peut aussi être un tout petit peu frustrant quand tu as l’impression de courir super vite, et que le gens qui t’encouragent en marchant vont presque aussi vite que toi.

 

2 IM en 16 jours ?

Concernant l’enchaînement des deux IM, l’Alpsman se finit par un trail, c’est dur mais beaucoup plus facile pour la récup qu’un marathon.

 

Être modeste et conscient que ce n’est pas grave d’échouer, mon premier objectif était juste de finir ces deux courses.

Je fais des temps corrects pour mon niveau, mais j’ai bien conscience qu’il y a une part de chance.

Des météo difficiles, par exemple, auraient changé beaucoup de choses. Le temps était clément : pas de pluie sur Alspman, pas trop chaud a Nice.

 

Prendre du plaisir, à l’entraînement comme en course !

 

Et pour finir, mon best of des remarques pertinentes,

Une collègue : Antoine, pour faire toute ces distances, ton vélo, il est électrique ?

Ma mère :  Ah tu fais du triathlon, tu as une licence pour ton fusil !!!!????!!!!

Et ma déesse : Ouais Monsieur 2 IM top finisher, tu penseras à descendre la poubelle en partant ?

 

 

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