Camille’s 1st M at Saint Jean de Luz

Triathlon Saint Jean de Luz – 8th September 2018 (M)

Race Reporter: Camille

Pour cette 1ière saison de triathlon, j’avais prévu de me faire la main sur des S uniquement et pensais ne m’attaquer au M que l’année prochaine. C’était sans compter sur la force de persuasion d’Eduardo, qui, au détour d’un café post-brick a su me convaincre de faire le M de St Jean de Luz : « il faut que tu fasses ton 1er M cette année, comme ça tu fais toutes les erreurs à ce 1er olympique et l’année prochaine, tu es au top ». Ok, challenge accepté !

Quelques mois et entraînements plus tard, nous y voilà ! Et une météo très estivale est annoncée ce qui n’est pas du goût d’Eduardo mais moi je préfère rouler sous la chaleur (et une route sèche) que sous la pluie. Après 2 grosses chutes en vélo et malgré quelques cols les semaines précédentes, la confiance en descente n’est pas tout à fait revenue.

En véritables professionnels, nous analysons méticuleusement les parcours la veille :

Pour la natation, 2 boucles avec une sortie à l’australienne. Est-ce que cette sortie est censée nous offrir une « pause » ???

Le parcours vélo se présente comme un aller-retour avec deux montées mais le profil de dénivelé nous a fait plus peur sur le papier car en réalité, le long faux-plat de l’aller s’est transformé en un parcours roulant plutôt agréable sur le retour J.

Et enfin la course à pied se compose de 2 boucles différentes dont la première nous offre une sympathique montée permettant de dominer la baie de St Jean de Luz J

 

 

D-day : avec un départ à 13h, pas de bousculade le matin, nous avons le temps de bien dormir, faire quelques étirements et prendre un déjeuner tranquille. Il faut beau (c’est cool !) et commence à faire chaud (au moins on devrait être content d’aller à l’eau J !!)

13h, départ des filles 5 min avant les mecs. Je me lance donc à l’eau sans crainte de grosse bagarre (au moins pour le début). Pas de grosse vague, j’arrive à poser ma nage calmement. J’ai l’impression d’être toute seule à l’eau, c’est presque comme nager à Torcy en fait !! Cette fois-ci moins de buée dans les lunettes j’arrive parfaitement à suivre les 6 bouées à contourner (beaucoup trop nombreuses pour Eduardo qui ne savait jamais laquelle viser…Pour sa défense, il se trouvait lui en plein cœur dans la pagaille avec de l’écume, des pieds, des bras à éviter à chaque regard hors de l’eau…) et je sors de l’eau sans être exténuée. Good point !

Une transition de 500m nous mène jusqu’au parc à vélo. Ensuite, le parcours plutôt plat permet de lâcher les chevaux et des hordes de cyclistes courbés sur leurs prolongateurs me doublent à très vive allure. En haut de la 2ième (et dernière montée) j’entends Eduardo m’encourager !! Il filera dans la descente qui suivra.

La course à pied est rude, il doit faire pas loin des 30° et la montée vers Socoa est un véritable casse-pattes. Les 4 ravitaillements ne sont pas de trop : à chacun d’entre eux je m’offre une pause « fraîcheur » en buvant 3, 4 verres et en m’aspergeant d’autant. Un tuyau d’arrosage salvateur au dernier ravito me fait un bien fou et me permet de finir les 2 derniers km en accélérant et même de franchir la ligne d’arrivée en sprint et avec le sourire !!!

I did it !!!

  

Ravie de cette 1ère expérience en distance olympique. Je note d’ores et déjà la date pour l’année prochaine. Ce triathlon est l’occasion parfaite de venir faire un week-end voire même un petit séjour dans le pays basque. Il y a sûrement quelques cols sympa à faire en guise de décrassage (@Luca, tu nous prépares un petit programme pour l’année prochaine J ??) ou sinon juste profiter de la plage c’est bien aussi.

Spécial thanks to Maud pour les encouragement et photos en bord de route et à Eduardo qui m’a bien remotivée à chaque fois qu’on s’est croisé.

 

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